Les 7 erreurs à éviter pour transmettre son cabinet
Ne pas se préparer, c’est l’échec assuré !
Pour cette première phase nous vous renvoyons à notre article sur comment préparer sa cession.
Vous vous êtes assurés d’être bien vendeur, vous avez fixé vos objectifs et votre entreprise est en ordre de marche… Vous avez fait « le ménage » dans votre compte de résultat et sur le bilan. Parfait, mais il reste encore quelques étapes avant de pouvoir partir au soleil !
Sous estimer le facteur temps
Céder une entreprise demande du temps. Même en déléguant la partie fastidieuse à un mandataire comme Europe-Cession, il vous faudra dégager un minimum de temps pour rencontrer les acquéreurs. Un proverbe dit que les affaires se font vite ou ne se font pas… En matière de transmission prévoyez entre 3 et 6 mois pour finaliser votre cession. On peut être plus rapide mais il faudra alors faire des concessions.
Survaloriser son entreprise
En 2006, le Groupe Foncia s’est vendu sur la base de 21 le résultat opérationnel ! Actuellement la valorisation de Foncia serait entre 10 et 15 fois l’EBITDA mais voilà malheureusement vous n’êtes pas propriétaire Foncia ! Les valeurs de marché des cabinets d’administration de biens sont connues et normées. On peut toujours espérer trouver un acquéreur qui acceptera de surpayer votre affaire pour une raison ou une autre. Cependant les financeurs mesurent leur risque prudemment et se refusent à financer des affaires surévaluées. Au final, après 2 ou 3 ans, beaucoup de discussions et de temps perdu, soit les résultats accumulés permettront d’arriver à votre prix soit il faudra accepter de revenir à un prix de marché avec le risque que clients, fournisseurs, concurrents et salariés soient au courant de projet de cession.
Avertir ses collaborateurs trop tôt…ou trop tard
La confidentialité d’un projet de cession est primordiale. Outre l’inquiétude des clients, c’est du côté des salariés qu’il faut voir un risque. Annoncer trop tôt son projet peut pousser certains collaborateurs à quitter le navire précipitamment. Cependant la loi Hamon oblige maintenant les vendeurs à informer leurs collaborateurs 2 mois avant la cession… Nous sommes partisans de garder la confidentialité sur ses envies de transmission le plus longtemps possible ! L’information des salariés n’est au final qu’une formalité si l’on connait la technique.
Choisir le mauvais conseil
Certains conseils sont appelés dans le jargon des « deal breakers » tant ils mettent d’énergie à complexifier les opérations ou à repousser les délais parce qu’ils sont surbookés. Tous les conseils (avocat, expert-comptable,..) ne sont pas spécialistes de la transmission, choisissez le bon et n’hésitez pas à en changer si cela n’avance pas !
Retenir de l’information / cacher des informations
La principale cause d’une rupture des négociations est la découverte par l’acquéreur d’une information qu’il lui semble qu’on lui a cachée. Peu importe l’importance de cette information, c’est sa confiance qui sera atteinte, et sans confiance peu de chance qu’il y ait un accord.
Trop négocier
Dans n’importe quelle négociation, il est important de savoir faire des concessions. Vous ne pourrez pas être gagnant sur tous les tableaux. L’acquéreur doit, lui aussi, être content de son acquisition sinon l’affaire ne se fera pas. Un bon deal est celui où tout le monde est gagnant.
Pour finir, transmettre son cabinet d’administration de biens est un chemin ardu, parsemé de pièges qui ne sont pas tous répertoriés ici ! Faites appel à Europe Cession pour vous aider à réaliser cette opération dans les meilleurs conditions.